Le col qui relie Bagnères-de-Luchon au Val d’Aran a rouvert ce mardi, après un an de fermeture au nom de “la lutte contre le terrorisme”. Unanime soulagement des deux côtés de la frontière.
“Le Luchonnais et le Val d’Aran, on est comme des frères et enfin, on se retrouve !” Christophe Deschamps a le sourire. La habitación para la habitación en Bagnères-de-Luchon se desvió en el Portillon col du Portillon (1293 m). Situado en los alrededores a 10 km de Luchon, el paso ce permite en tiempos normales de atravesar la frontera española y acceder a la Val d’Aran, más il était fermé después del 6 de enero de 2021.
La razón invoca: la lucha contra las filières terroristas, transitant par l’Espagne et contra l’immigration clandestine. One action “coup de poing” des identitaires le 19 janvier 2021 avait mediatisé ce point de passage. Pour traverser la frontière, il fallait donc faire un desvío de 40 km a través de Melles et Saint-Béat. De quoi décourager les clients espagnols qui viennent habituellement dans le Luchonnais. “C’est un soulagement, on s’est beaucoup mobilisés avec les commerçants, les habitants et les élus locaux : tout a été fait”, détaille le gérant de chambre d’hôtes et président des commerçants. ¿Purquoi rouvrir maintenant? La presidence française de l’UE, the tenue du 7 au 13 février du très populaire festival de Luchon et la saison de ski n’y sont sûrement pas pour rien…
Plusieurs gendarmes ont multiplié les patrouilles autour du col ce mardi 1er février.
de empresas impactantes
Además, le golf de Luchon a beaucoup pâti de cette fermeture. Autre entreprise impactée, Aran Park, parc animalier situé côté espagnol et géré par un Français. “En un perdu 10 000 clients sur an, soit environ 20 % of notre chiffre d’affaires, car les visitaurs français étaient découragés, alors c’est un plaisir d’entendre de nouveau les voitures passer”, explica Gemma Segura-Pedarros , éducatrice d’animaux au parc.
Ce mardi matin, les services de voirie espagnols terminaient de remettre la route en état. Une quincena d’automobilistes ont traversé le col en fin de matinée. Tel Jean-Bernard, un Luchonnais qui a reprises les bonnes vieilles habitudes : faire le plein d’essence moins chère in Espagne. “Pour les Luchonnais, pouvoir traverser est absolument nécessaire!”, martèle-t-il. Amador Marqués, le maire de Bossòst, pueblo de 1.200 âmes côté espagnol, est lui aussi ravi de ce return to normal. “C’est enfin le grand jour. Le village qui vit presque exclusivamente de la clientèle française a beaucoup souffert.
C’est aussi la fin d’une vraie galère pour plusieurs élèves habitant Bossòst, more scolarisés à Luchon, notamment des lycéens. “C’était compliqué pour les familles de faire le grand détour”, abonde le maire espagnol. Sur le versant sécuritaire de ce dossier, Joël Giraud, secretario de Estado en la ruralidad a promis une “surveillance accrue” de la route du col du Portillon et un renforcement des effectifs de la police aux frontières. Ce mardi matin, une ronde de quatre gendarmes montait la garde côté français.
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