Únase a la página para recorrer à la RTS puisque Yannik Paratte es oficialmente à la retraite después del 31 de enero. Cette figure du journalisme sportif romand, après 38 ans (!) à la TSR/RTS, nous a ouvert son carnet de souvenirs. ¡Bon vent et merci Yannik!
Yannik (sin “c”) Paratte a commenté son dernier match in direct same lors de la rencontre de Super League oponente Young Boys à Lugano au Wankdorf. C’est a cette ocasión que nous l’avons rencontré pour évoquer quelques chapitres de sa riche carrière entamée le 1er mars 1984 à la TSR. Des souvenirs, le Jurassien de pas tout à fait 62 ans en a forcément plein la tête. Más imposible para lui de nous dire combien de partidos de fútbol il a commenté. “Ce n’est pas ça qui import. Mon métier est d’être le relais entre ce qui se passe sur le terrain et les téléspectateurs”. Tout simplement, bien humildad, aurait-on envio d’ajouter. Car Paratte es un periodista au service d’une rédaction, à l’écoute de ses pairs more aussi des inevitables críticos dont il a pu faire face.
Si falla el resumen general de los principales hechos de armas de Yannik Paratte au micro de la TSR/RTS, nous pourrions énumérer ses 6 participaciones en las Coupes du monde de football, 5 Euro(s) plus également 3 finales de la Ligue des champions, dont celle de 2002 à Glasgow avec l’extraordinaire reprise de volée de Zidane, plusieurs finales de la Coupe de Suisse au Wankdorf et le titre de Servette à Lausanne in 1999. Sans oublier 2 Championnats d’Europe de volleyball à la fin des años 80 y los Juegos Olímpicos de Séoul en 1988.
Pour gagner un peu de sous, je travaillais au rayon quincaillerie de la Placette
“Comentarista de partidos, c’est un rêve”, nous raconte Yannik, tombé dans la marmite du journalisme grace à son père Paul-Maurice, que aprovecha officié à La Tribune de Genève. “J’ai fait une carrière exceptionnelle, qui est allée au-delà de mes esperances. Je suis un privilégié et j’en suis tout à fait conscient. Le foot est une passion pour moi. J’ai pu vivre grace à la TSR/RTS des momentExceptionnels. Je suis redevable à notre televisión”.
Yannik Paratte, qui avait entamé une formation à l’école pédagogique à Genève avant de bifurquer dans le journalisme, a fait ses premiers à la TSR le 1er mars 1984 en qualité de stagiaire. “Boris Acquadro es la persona que debe comprometerse. Espero el enfoque de un comentarista único para un viaje de esquí de 50 km desde fond o un viaje en pista de 100 m. C’était a Monument”. Et puis il y avait aussi Jean-Jacques Tillmann. “J’adorais sa manière de commenter, sa faconde, sa répartie. C’était un personnage”.
YANNIK PARATTE ET…
SES DEBUTA DANS LE JOURNALISME: J’étais encore au Collège à Genève. Mon papa était journale sportif à La Tribune de Genève. C’est Jean-François Develey, alors au Courrier, qui m’avait sollicité pour rédiger quelques items. Ensuite, j’avais aussi écrit quelques papiers pour La Tribune de Genève. C’est mon père qui m’a emmené à mon premier match de foot, un Servette – Moutier. Cell devait être en 1966 o 1967. Je suis allé très souvent aux Charmilles. Comme j’arbitrais régulièrement des matches lors du tournoi scolaire à Genève, j’obtenais des pass nous permettant d’aller gratuitement aux matches. Les Charmilles c’était mon stade et Servette mon club de foot.
COMENTA IL A “ATTERRI” A LA TSR: Ya tenía 2 Tours de Francia disponibles para el papá mientras era chofer, en 1982 y 1983. Ya me había reunido con Charles André Grivet (director de TSR) para esta gira con Bertrand Duboux. Cette année-là, j’avais postulé et été pris pour entrer aux études pédagogiques à Genève. Pour gagner un peu de sous, je travaillais au rayon quincaillerie de la Placette. Charles-André Grivet y était venu pour me dire qu’une place de stagiaire allait être mise au concours aux sports de la TSR. J’ai laissé tomber mes études à l’école pédagogique pour beginr le 1er mars 1984 à la télé.
Ce qui a brote évolué en 38 ans de carrière, c’est la technologie
SA ESTRENO PRESENCIA SUR UN PLATEAU: Aucune idée! C’était peut-être lors de l’émission fans of foot pendant la Coupe du monde au Mexique en 1986. On jouait au baby-foot avec l’autre jeune Pierre-Alain Dupuis notamment. L’émission était animee de Jean-Charles Simon. J’avais été impressionné par Jean-Charles Simon, qui connaît bien le foot et qui a une culture générale assezExceptionnelle.
SA PASIÓN POR EL FÚTBOL: J’avais disputa, de 1978 a 1980, 2 saisons sous les couleurs de Servette, en juniors Inter A puis dans l’équipe réserve. J’avais perdió la final del championnat de Suisse contra Grasshopper. Dans les rangs de GC, il y avait un tal Marcel Koller. Nous avions perdu 3-2 sur la pelouse de Sion. Assez vite, je me suis rendu compte, that je n’avais pas les qualités pour jouer à un niveau supérieur. Ce qui fait la différence à ce niveau-là, c’est l’explosivité. Et moi j’en manquais. J’évoluais principalement au poste de libero et parfois au milieu de terrain.
L’EVOLUTION DU METIER: Ce qui a broteut évolué en 38 ans de carrière, c’est la technologie. A la fin des années 80, nous allions tourner les matches avec un cameraman. Un hélicoptère venait nous chercher pour nous déposer à Genève. Puis nous montions dans la foulée le sujet pour une diffusion le soir même dans l’émission sportive. Aujourd’hui, tous les transferts d’images se font via des lignes… Cela va beaucoup plus vite. A l’époque, il y avait moins de Médias et c’était plus simple de nouer des contacts avec les joueurs. Aujourd’hui, tout est plus cadenassé. Más l’aspect humain reste toujours aussi intéressant… Le commentaire doit rester spontané. Peut-être donnons-nous trop de statistiques de nos jours.
SA PREMIERE COUPE DU MONDE DE FOOTBALL EN 1990: C’est un rêve qui est devenu réalité. Je suis entré dans une autre dimension. Ce que je retiens de cette Coupe du monde, c’est l’aspect humain. Turín, après la rencontre Brésil-Suède une tidee jaune, tanto brésilienne como suédoise, était sur la place principale. Pour moi, c’est ça le foot, à savoir des gens qui se rencontrent, qui partagent et échangent. Il n’y avait pas eu le moindre problème. J’avais fini à je ne sais plus quelle heure du soir. C’était magnifique.
J’ai toujours essayé de ne pas aller trop haut dans l’éloge ou dans la critique
ET LES CRÍTICAS NO CHAQUE COMENTARIO DOIT FAIRE CARA: J’ai été relativamente épargné. Il faut aussi admettre that je ne vais pas voir ce qui s’écrit sur les réseaux sociaux. J’ai désamorcé beaucoup de discusiones en respuesta al servicio de mensajería. Une fois, à la gare a monsieur très pressé m’a demandé si j’étais ”Paratte”. Je lui ai respondió que ”oui”. Sa responde el fusible: “Je n’aime pas ce que vous faites”. On n’a pas I le temps de débattre. Il faut accepter cette status et vivre avec. Chacun son avis.
J’ai parfois été égratigné sur cartonrouge.ch. J’ai aussi appris que j’avais una página de fans en Facebook. Quoi qu’il en soit, il faut rester humilde. Mon métier est d’être le relais entre ce qui se passe sur le terrain et les téléspectateurs. Ce qui import c’est le match. Le foot suscite beaucoup de passion et génère donc énormément d’avis. Le commentateur de football est très exposé. Cell fait partie du jeu. Personnellement, je n’en ai pas spécialement souffert. J’ai toujours essayé de ne pas aller trop haut dans l’éloge ou dans la critique. Ce n’est que du football… Les supporters ne sont pas toujours objectifs. Avec le recul, je me dis que j’ai parfois été trop sévère avec les arbitres.
LE MATCH RUSSIE-SUISSE DE SEPTIEMBRE 2003 A MOSCÚ: Pierre-Alain Dupuis comenta sobre las partes que moi j’étais en bas sur le land. Dix minutos antes del coup d’envoi, el productor Julien Baszanger me dijo que je two filer à la position of commentateur porque Pierre-Alain force une porta et a été arrêté par la sécurité. Suis llega a la posición de comentarista tout essouflé. J’ai commenté le début du match antes de que Pierre-Alain ne soit relâché. Il avait dû laisser sa carte d’identité pour pouvoir returner commenter.
J’ai beaucoup reçu, le moment est venu de donner aussi
FUERTE DE UN MOMENTO: en abril de 1997, j’étais parti 4-5 jours avec un cameraman tourner un sujet au Cameroun. Nous avions suivi un homme d’affaires genevois, Dimitri Angelopoulos, qui avait ouvert un centre de formation à Yaundé. Didi Andrey en était l’entraîneur. Le dimanche soir à l’aéroport de Yaoundé, j’ai énormément pleuré. J’avais pris une leçon de vie. J’ai vu des gens qui n’avaient rien, more qui malgré tout étaient souriants et qui étaient prêts à t’aider. Cell m’avait énormément touché et fait beaucoup réfléchir. J’avais pris un enorme coup de poing dans la figure. Sobre relativizar beaucoup de chooses dans ces moment.
PROYECTOS SES: Il faut savoir laisser sa place, serve et s’efacer. Pour moi, le collectif est très important. L’equipe avant tout. Mantenimiento, je vais prendre du temps pour moi. J’aime bien être au calme, dans la verdure des Franches-Montagnes. J’irai jouer au tennis, faire des randonnées en racquette, du ski de fond… Ahora continuará à vadrouiller à gauche à droite grâce à mon abonnement général. J’ai ejerce un métier qui était en décalage permanente avec la société. J’ai beaucoup travaillé les soirs et les weekends. Maintenant, je vais prendre le temps de cuisiner et recevoir des amis chez moi. Ya envíe de recréer des liens au niveau social. Je vais très probablement faire du benevolat. J’ai beaucoup reçu, le moment est venu de donner aussi. Je suis en form. Il faut aprovechador.
Yannik Paratte, qui a porté les couleurs de la TSR-RTS pendant 38 ans, a reçu samedi a maillot dedicado a Young Boys. [Miguel Bao]
miguel bao
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